jeudi 23 juin 2011

ήλιος

 
 
 
Souris-moi et dis-moi que tu m'aimes.
 
J'ai pas peur de toi tu sais. T'es ni plus, ni moins qu'un visage dont je ne me souviendrais plus dans dix ans. Tes lèvres, tes yeux, j'y penserais plus le jour de mon mariage, tu seras plus qu'un souvenir. C'est à peine si je me souviendrais de ton nom. En fait ce sera un peu comme si t'avais jamais existé. Et franchement, tu me manqueras pas. T'es vraiment pas exceptionnel comme mec, des comme Toi j'en vois dix par jour dans ma rue, quand je vais au lycée, le matin. Ils ont peut-être pas ton soleil dans les yeux, mais ils te ressemblent. En plus t'es même pas beau. Maintenant que j'y pense, t'es assez insignifiant, presque autant que moi. En plus, t'en as rien à faire de moi, ça se voit comme le soleil au milieu du ciel bleu. Et je sais pas pourquoi je rêve de toi toutes les nuits, c'est vraiment ridicule de rêver de quelqu'un qui se fout de votre gueule. Alors non, je ne t'aime pas. Je crois même que te déteste. Quoi que non, te détester serait t'accorder beaucoup trop d'importance. Mais je crois que si tu m'embrassais, là tout de suite maintenant, j'oublierais tous ce que je n'aime pas chez Toi.
 
Ce texte n'est pas autobiographique. (En fait si)

2 commentaires:

  1. Effectivement encore du grec :)
    Oui c'est nul qu'on ne puisse pas commenter les page, assez étrange même :/
    "Ce texte n'est pas autobiographiqu (en fait si )" J'adore ^^ sinon magnifique ton écriture :)
    Au fait, deuxieme blog tres different du premier si tu veux voir :) http://www.poemes-reveries.blogspot.com
    Bisous,
    Αθηια.

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  2. C'est beau. Si en plus c'est vrai, c'est dur. Mais tu écris très bien, alors ça va ;) <3

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