Voilà trois jours et trois nuits que tu es partie. Voilà trois jours et trois nuits que je ne vis plus. J'erre telle une âme en peine dans cette jungle infernale qu'est Paris. Plus rien n'est pareil sans toi. Je prie le ciel chaque nuit pour qu'en me levant tu sois à côté de moi. Mais le matin vient et tu n'es pas là. Et moi je crie ton nom dans l'obscurité de la nuit. Maria. Plus rien ne sera pareil sans toi. Maria. Tes yeux de braises, tes cheveux de feu, rien ne pourra me les faire oublier. Maria. Tu étais ma vie, je ne survivrai pas à ta mort. Et moi je crie ton nom dans l'obscurité de la nuit. Paris est vide sans toi. Les fruits sont sans saveur. Les rues sont tristes. Et moi je suis là comme un con à attendre près de la porte que tu rentres. Mais tu ne rentreras pas, ni aujourd'hui, ni demain. Dans un an, peut-être serais-je encore là, près de cette porte éternellement fermée à attendre dans l'ombre que tu reviennes. Et dire que tant de crétins vivent alors que toi tu es morte. Je ne mange plus, je ne bois plus, je ne vis plus. Je me décompose lentement dans cet appartement vide, encore pleins d'images de toi. Je finirais bien par mourir moi aussi, à l'abri des regards de tous, ta photo sur mon cœur et mon âme près de la tienne. Mais pour l'instant j'attends. Quoi ? Je ne sais pas vraiment. J'attends. Et je crie ton nom dans l'obscurité de la nuit, pour oublier que tu n'es plus là. De là où tu es, j'espère que tu me regardes, je t'envoie des baisers, en espérant que tu me fasses une petite place sur ton étoile, pour que je sois pour l'éternité à tes côtés.
Texte écrit pour Des milliers de Mots (galerie textuelle)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire